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La Sophrologie, ça marche comment ?

Pour répondre à cette question, il faut prendre en compte 2 mécanismes du cerveau :

Neuropsychologie, sophrologie, mental, bien etre, charge mental, cerveau du tdah, neuroatypique, overthinking

Le premier, c'est qu'à chaque fois que vous faites quelque chose, chaque action, chaque pensée, le cerveau créé un chemin neuronal.

 

Par exemple, la première fois que voir une araignée vous fait peur. Le cerveau créé un chemin qui dit "quand les yeux voient une araignée, envoyer des signaux de peur".

 

La prochaine fois que vous verrez une araignée, le chemin étant construit et le seul qu'il connait, alors sa réponse à la vue de l'insecte sera de déclencher l'émotion de la peur et ce sera comme ça à chaque fois.

Mais si un jour, vous voyez une araignée dans une situation qui, au lieu de vous faire peur, vous fait rire, alors il créera un nouveau chemin qui reliera la vue d'une araignée au rire. Il aura maintenant 2 chemins de réaction possibles lorsque vous verrez une araignée : la peur ou le rire.

Par définition, plus il s'habitue à utiliser un chemin, plus il le parcours rapidement, il devient donc le chemin "réflexe". C'est un peu comme si le chemin le plus utilisé écrasait celui qui sert le moins.

 

Donc pour notre exemple de l'araignée, si en voir une vous fait peur 20 fois mais qu'il vous est arrivé d'en rire 4 fois, alors quand vous croiserez cette "mignonne" petite bestiole, sa réponse sera avant tout la peur parce qu'elle correspond au chemin devenu le plus rapide par sa répétition d'utilisation, donc celui qui est devenu la réponse réflexe.

Le deuxième c'est que le cerveau n'est pas capable de faire la différence entre une situation qu'il vit réellement et une situation qu'on lui fait croire qu'il vit. Dès l'instant où il pense vivre une situation, une émotion, une sensation, il envoie les réactions correspondantes. C'est d'ailleurs pour cette raison que quand nous nous réveillons en plein milieu d'un cauchemar, nous ressentons réellement la peur, le temps que notre cerveau comprenne qu'il est en sécurité bien au chaud sous la couette et qu'il envoie des signaux pour nous rassurer.

Si lors d'une Sophronisation, aidé par l'état de veille sophroliminal qui inhibe la partie "défensive" du cerveau, on lui fait croire que l'on croise une araignée et qu'on se sent serein, alors lui pense que l'on a réellement été serein en croisant réellement une araignée et créera un nouveau chemin neuronal disant araignée = sérénité.

 

Dès lors, il aura 3 choix de réponse à la vue d'une araignée : la peur, le rire ou la sérénité.

 

Partant de l'idée que plus un chemin est utilisé, plus le cerveau y accède rapidement et en fait son chemin réflexe, alors plus vous lui ferez croire que vous êtes serein en voyant une araignée, plus il déclenchera la sérénité à la vue de l'insecte et délaissera le chemin qui déclenche de la peur, jusqu'à presque l'oublier.

Et si on part du principe où il vous est arrivé au moins une fois dans votre vie de croiser une araignée sans avoir peur, alors le chemin est déjà construit, il suffira de le renforcer via des exercices précis pour le rendre plus rapide que celui de la peur.

La sophrologie s'appuie donc sur plusieurs techniques basées sur ces deux théories pour vous permettre, en puisant dans vos propres ressources, de "corriger" des réponses qui vous "pourrissent" la vie au profit de réponses qui vous la facilitent. Une sorte de rééducation du cerveau quoi !

 

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NB : Depuis les travaux du médecin psychiatre, le Dr Caycedo, fondateur de la Sophrologie et plus récemment ceux du Dr Patrick-André Chéné, il existe peu d'études scientifiques sur cette méthode de thérapie brève.

 

Ce résumé n'est que ma compréhension des recherches que j'ai effectuées pour répondre au besoin de comprendre de mon esprit cartésien et l'intention que je mets dans ma pratique de la Sophrologie

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